Vérité première
« Si le Christ n’est pas ressuscité notre foi est vaine… »
Si vous avez aimé quelqu’un vivant, et par-delà la mort qui vous a douloureusement volé sa présence, comment votre cœur resterait-il indifférent à son retour à la vie ?
Celui que nous aimons est vivant !
C’est la première bonne nouvelle de Pâques, celle que les apôtres ont reçu premièrement du plus profond de leur cœur : Jésus, le tout aimable et le tout aimant, Jésus si humain par sa vie si divine, Jésus dont la passion et la mort nous ont déchiré le cœur au point de le rendre inapte à réagir, Jésus, notre Jésus, est revenu à la vie… Comment la mort aurait-elle su garder celui qui incarnait autant la vie. Elle n’a plus aucun pouvoir sur celui qui a dit : « Je suis la vie ».
Il nous donne la vie.
C’est la deuxième bonne nouvelle de Pâques : cette résurrection est la nôtre. « Je pars vous préparer une place ». Non seulement le Christ vit éternellement, mais il nous promet cette éternité avec Lui. Il a vaincu la mort, notre mort. Elle ne peut plus avoir le dernier mot : « Ô, mort, où est ta victoire ? »
La vie éternelle est déjà commencée…
C’est la troisième bonne nouvelle de Pâques. Si Dieu le Fils est venu sur la terre de sa création vivre de notre vie humaine, souffrir de nos souffrances humaines et mourir de notre mort humaine, c’est pour nous offrir sa vie divine. Il veut nous faire vivre de sa vie éternelle dès ici-bas. Par le vertigineux mystère de la mort et de la résurrection de
Jésus-Christ, dans lequel nous a plongé notre baptême, notre éternité est semée sur terre.
Ainsi les cinquante jours du temps pascal nous offrent-ils un temps béni pour vivre de cette grâce triple de la résurrection :
- Celui que nous aimons de la Charité qu’il nous a transmise est bien vivant
- C’est le fondement de notre Espérance en la vie éternelle…
- Vie divine que la Foi nous invite à vivre et contempler dans l’incarnation de notre quotidien.
"Soyez comme des vivants revenus de la mort !"